Sous l’impulsion du secteur de la négociation collective un colloque sur le Smic s’est tenu le 24 novembre 2014 associant quelques experts et privilégiant une approche pluridisciplinaire, les actes de ce colloque ont été publiés.
Aujourd’hui dans la continuité une nouvelle étape dans la réflexion a été menée par notre organisation et cet ouvrage en est le résultat.
Il rappelle le rôle social et économique du Smic en tant qu’outil de protection et instrument d’égalité minimale de droits en matière de salaires.
Souvent décrié par les partisans du libéralisme économique et du tout marché, accusé de tous les maux, le Smic devrait pour certains être supprimé, amendé pour les jeunes, ou éclaté par zones géographiques ou par secteur d’activité.
Comme si pouvoir vivre le plus décemment possible était une hérésie et que pour activer la machine économique la concurrence imposait de payer les salariés le moins possible et les actionnaires le plus possible. De ce point de vue la théorie du ruissellement (donner aux riches et ça finira par redescendre) n’a jamais été confirmée.
Au moment où la mise en place d’un Smic, pour contrer la paupérisation, tend à se développer dans d’autres pays (ex. de l’Allemagne), il importe de le préserver et de tordre le cou à certaines théories économiques, socialement, économiquement et démocratiquement dangereuses. L’économie n’est pas une science exacte, elle relève des sciences sociales avec leurs courants, leurs tendances, leurs écoles.
Alors bonne lecture de ce livre blanc qui constitue un document de référence pour l’action syndicale. (96 pages)

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